A l’occasion de la parution cette année de la riche biographie, « C is for Curator. Bice Curiger A life in Art », écrite par l’historienne de l’art Dora Imhof, je suis très heureuse d’interviewer Bice Curiger. Car avec Jacqueline Burckhardt avec qui elle a co-fondé Parkett en 1984, elle est aussi une de mes héroïnesLire la suite « Bice Curiger, C is for Curator – A life in art. »
Archives de l’étiquette : Valentine Meyer
Patrick Tosani, l’art de la photographie comme transformation et activation du réel
« Je ne pense pas avoir pris la décision de devenir artiste, je ne me posais pas la question de faire de l’art ou pas. C’est plutôt en réalisant des expérimentations, en travaillant, en échangeant autour des choses montrées, que cela a attiré certaines personnes. On est dans cette notion d’échange, à un moment donné, lesLire la suite « Patrick Tosani, l’art de la photographie comme transformation et activation du réel »
VOID, l’art de matérialiser l’onde sonore
VOID est un tandem d’artistes visuels composés d’Arnaud Eeckhout (1987, BE) et de Mauro Vitturini (1985, IT). Lauréats du Salomon Foundation Residency Award 2018, Arnaud et Mauro ont fondé VOID en 2013 autour d’une ambition commune : utiliser le son comme médium pour représenter la réalité. Ils l’interprètent empruntant les formes de différents domaines : installations, sculptures, objets,Lire la suite « VOID, l’art de matérialiser l’onde sonore »
Justine Emard, l’art comme espace de rencontre entre intelligences humaines et artificielles
Née en 1987, Justine Emard est une artiste qui aime faire dialoguer créations et nouvelles technologies. Après des études aux Beaux Arts, c’est au cours d’une résidence en 2010 dans un centre de Réalité Virtuelle, qu’elle a réellement découvert le monde informatique, qu’elle a voulu apprendre à coder et s’immerger dans le monde des technologiesLire la suite « Justine Emard, l’art comme espace de rencontre entre intelligences humaines et artificielles »
NeoConsortium, l’art d’être leader sur le marché des formes plastiques à grande ubiquité
Créé en 2014 par un collectif, le NeoConsortium est connu pour son ModuloformⒷ et son site internet, qui s’approprient souvent le vocabulaire, les mécanismes et le mode opératoire des multinationales, de l’art et de son marché qu’il investit avec humour pour mettre à jour les dogmes, l’uniformisation, les dérives et in fine la vacuité. AdoptantLire la suite « NeoConsortium, l’art d’être leader sur le marché des formes plastiques à grande ubiquité «
Jean-Claude Ruggirello, sculpteur à l’affût des fréquences de la matière
« Je n’ai jamais décidé de devenir artiste, mais je vais vous donner des exemples d’émotion. Quand j’étais enfant, je descendais d’un petit village situé sur les hauteurs de Nice et sur le bord de la route, il y avait un énorme rocher avec un arbre qui avait poussé dessus. Plusieurs fois j’ai voulu m’arrêter maisLire la suite « Jean-Claude Ruggirello, sculpteur à l’affût des fréquences de la matière »
Alexandra Roussopoulos, les couleurs vivantes.
« J’ai retrouvé un carnet, un petit journal intime. A 8 ou 9 ans, j’y ai écrit que je voulais devenir artiste et bergère. Je ne pense pas avoir eu de dons particuliers. Mes parents furent même surpris quand je leur ai annoncé à 17 ans que je voulais partir à New-York ou à Londres pourLire la suite « Alexandra Roussopoulos, les couleurs vivantes. »
Zevs, graffeur, performeur et artiste.
« J’ai décidé de devenir artiste à l’adolescence. J’ai grandi dans le XX ème arrondissement, au 14 rue Duclos, dans un atelier de la Ville de Paris, dans lequel mes parents ont emménagé en 1981, j’avais 4 ans. Mon père y a vécu 40 ans, jusqu’à son décès. C’était un atelier de 6 ou 7m sousLire la suite « Zevs, graffeur, performeur et artiste. »
Joël Person, dessins sur le vif et déferlantes.
« Le mot artiste, je ne sais pas ce que cela veut dire. J’ai toujours dessiné même avant d’apprendre. De manière naturelle. Essentiellement dans deux voies, celui des portraits ressemblants et celui de la BD. Il faut dire que d’un côté, mon père, brillant universitaire, m’a initié à lire Metal Hurlant, et ma mère qui avaitLire la suite « Joël Person, dessins sur le vif et déferlantes. »
Peter Martensen, peintre du blues de la condition humaine
« J’ai toujours peint ou dessiné. Quand j’ai décidé ce que je voulais faire dans la vie, je n’ai pas pu m’en écarter. J’ai fait pas mal de boulots différents, de postier à professeur pour gagner ma vie, et puis de manière assez soudaine, j’ai commencé à vendre. C’était dans les années 80, j’avais la trentaine.Lire la suite « Peter Martensen, peintre du blues de la condition humaine »
Pilar Albarracin, courage, humour et performances.
« Je n’ai pas décidé de devenir artiste, c’est venu naturellement. J’ai commencé par des études de psychologie. Comme j’ai trouvé que j’étais trop emphatique, j’ai commencé les Beaux Arts et depuis lors tout s’est enchaîné très rapidement. De toutes façons, mon travail reste très psychologique, tous les matériaux sont possibles pour raconter une histoire, maisLire la suite « Pilar Albarracin, courage, humour et performances. »
Luke Heng, l’extension du domaine de la peinture.
« La décision de devenir artiste n’a pas été soudaine, mais s’est faite graduellement. J’ai toujours été intéressé par l’art, alors j’ai fait une école d’art, où l’on étudiait le graphisme et la communication donc des arts appliqués. C’est un de mes tuteurs qui m’a encouragé à aller vers les Beaux Arts, moi je savais combienLire la suite « Luke Heng, l’extension du domaine de la peinture. »
Mohamed Bourouissa, résiliences urbaines.
« J’ai toujours dessiné, j’étais mauvais à l’école, et le dessin m’aidait certainement à avoir une meilleure estime de moi. Je ne viens pas du milieu de l’art mais depuis le primaire j’ai toujours eu envie de continuer le dessin sans même savoir où cela pouvait me mener. J’ai commencé par faire une école pour devenirLire la suite « Mohamed Bourouissa, résiliences urbaines. »
Hayoun Kwon, liberté et réalité virtuelle.
« Adolescente, j’étais passionnée par le dessin. La nuit je dessinais, souvent des personnages. Ma première oeuvre c’est quand j’ai dessiné Vénus, à ce moment-là j’ai découvert la gamme des bleus, la possibilité de la profondeur et de la lumière qu’ils apportent. J’étais très contente de ce dessin et de cette découverte. Au collège j’avais unLire la suite « Hayoun Kwon, liberté et réalité virtuelle. »
Clément Bagot, la densité du dessin
« J’ai réalisé vers 25 ans que je voulais me consacrer au dessin. Ce n’est pas pendant mes études, j’ai fait des études d’arts appliqués, avec une spécialisation en accessoires de mode. A ce moment là j’étais attiré par le monde du cinéma. A 20 ans, j’ai travaillé 3 ans chez Jean-Paul Gautier, avec la stylisteLire la suite « Clément Bagot, la densité du dessin »