Jacqueline Burckhardt, la mia commedia dell’arte.

A l’occasion de la récente parution de son passionnant livre d’entretiens « La mia commedia dell’ arte » réalisés avec Juri Steiner, nouveau directeur du musée MCBA à Lausanne, je suis très heureuse d’interviewer Jacqueline Burckhardt. Car elle est une de mes héroïnes et une des raisons de me mon choix de venir étudier à Zurich l’artLire la suite « Jacqueline Burckhardt, la mia commedia dell’arte. »

Patrick Tosani, l’art de la photographie comme transformation et activation du réel

« Je ne pense pas avoir pris la décision de devenir artiste, je ne me posais pas la question de faire de l’art ou pas. C’est plutôt en réalisant des expérimentations, en travaillant, en échangeant autour des choses montrées, que cela a attiré certaines personnes. On est dans cette notion d’échange, à un moment donné, lesLire la suite « Patrick Tosani, l’art de la photographie comme transformation et activation du réel »

Justine Emard, l’art comme espace de rencontre entre intelligences humaines et artificielles

Née en 1987, Justine Emard est une artiste qui aime faire dialoguer créations et nouvelles technologies. Après des études aux Beaux Arts, c’est au cours d’une résidence en 2010  dans un centre de Réalité Virtuelle, qu’elle a réellement découvert le monde informatique, qu’elle a voulu apprendre à coder et s’immerger dans le monde des technologiesLire la suite « Justine Emard, l’art comme espace de rencontre entre intelligences humaines et artificielles »

NeoConsortium, l’art d’être leader sur le marché des formes plastiques à grande ubiquité 

Créé en 2014 par un collectif, le NeoConsortium est connu pour son ModuloformⒷ et son site internet, qui s’approprient souvent le vocabulaire, les mécanismes et le mode opératoire des multinationales, de l’art et de son marché qu’il investit avec humour pour mettre à jour les dogmes, l’uniformisation, les dérives et in fine la vacuité. AdoptantLire la suite « NeoConsortium, l’art d’être leader sur le marché des formes plastiques à grande ubiquité « 

Peter Martensen, peintre du blues de la condition humaine

« J’ai toujours peint ou dessiné. Quand j’ai décidé ce que je voulais faire dans la vie, je n’ai pas pu m’en écarter. J’ai fait pas mal de boulots différents, de postier à professeur pour gagner ma vie, et puis de manière assez soudaine, j’ai commencé à vendre. C’était dans les années 80, j’avais la trentaine.Lire la suite « Peter Martensen, peintre du blues de la condition humaine »

Mohamed Bourouissa, résiliences urbaines.

« J’ai toujours dessiné, j’étais mauvais à l’école, et le dessin m’aidait certainement à avoir une meilleure estime de moi. Je ne viens pas du milieu de l’art mais depuis le primaire j’ai toujours eu envie de continuer le dessin sans même savoir où cela pouvait me mener. J’ai commencé par faire une école pour devenirLire la suite « Mohamed Bourouissa, résiliences urbaines. »

Wang Keping, star rebelle et essence rare.

« Tout petit j’ai reçu l’influence de mes parents, ma mère était actrice et mon père écrivain et j’aimais beaucoup le théâtre. Je voulais être inventeur, en lien avec la physique. Aujourd’hui encore à l’atelier j’aime inventer et bricoler des nouveaux systèmes de poulies et de trappes. Personne dans ma famille ne peignait ou ne dessinaitLire la suite « Wang Keping, star rebelle et essence rare. »

Abraham Poincheval, l’art du confinement primordial

«J’ai fait les Beaux-Arts, en fait je n’avais pas trop le choix. Enfant je vivais dans une communauté sur une île, mes parents étaient musiciens, j’avais beaucoup de mal avec les institutions. Etudiant, j’ai eu la chance d’être invité en résidence au centre d’art de Kerguéhennec alors dirigé par Denys Zacharopoulos qui était en trainLire la suite « Abraham Poincheval, l’art du confinement primordial »

Gaëlle Chotard, les fils de la vie.

« J’ai toujours été plongée dans un univers de création.  Mes deux parents sont artistes et en plus nous vivions dans un vaste endroit assez reculé dans le Sud de la France, près de Montpellier : il y avait la nature et une grande liberté. J’ai décidé assez rapidement à l’âge de 4 ou 5 ans,Lire la suite « Gaëlle Chotard, les fils de la vie. »

Enrique Ramirez, l’art de la résistance.

« J’ai compris que je voulais devenir artiste plasticien assez tard. En fait je suis allé pour la première fois dans un musée d’art contemporain vers 17 ans. Petit, j’aimais beaucoup la musique, ce qui m’a donné l’idée de faire le conservatoire, au lycée je ne faisais que des percussions et du piano. Petit à petitLire la suite « Enrique Ramirez, l’art de la résistance. »

Jeanne Susplugas, maison et dépendances

First written in french, english version is following. « Etre artiste, cela s’est imposé à moi comme un choix, comme une évidence. J’ai grandi dans une famille scientifique, de chercheurs pharmaceutiques. J’ai passé du temps à les observer en train de regarder à travers leurs microscopes. Enfant, je peignais, je dessinais. Adolescente j’étais passionnée d’Histoire de l’Art,Lire la suite « Jeanne Susplugas, maison et dépendances »

Min Jung-Yeon, l’art de la réconciliation.

First written in french, english version is following. Etre artiste ce n’était pas une décision, j’ai une activité créative quotidienne depuis que je suis toute petite. Je ne me suis même pas posée la question de devenir autre chose, c’était dans les veines. Après je dirais que ma première oeuvre remonte à 2003, quand j’étais enLire la suite « Min Jung-Yeon, l’art de la réconciliation. »

Interview 1 : Nicolas Daubannes, la vie augmentée

« J’ai choisi de devenir artiste, ce n’était pas une vocation mais une décision. Je refusais d’entrer dans le monde du travail. Aux Abattoirs à Toulouse, j’ai visité une exposition de Joël Hubaut. J’ai rencontré son travail d’artiste et compris qu’il arrivait à en vivre. Alors pourquoi pas moi ? Cela me donnait un espace deLire la suite « Interview 1 : Nicolas Daubannes, la vie augmentée »